Péridurale: ce qu'il faut savoir avant de faire son choix.

Le taux de péridurales lors des accouchements en France figure parmi les plus élevés du monde, près de 8 femmes sur 10 accouchent sous péridurale.. Pourtant, toutes les femmes ne souhaitent pas y avoir recours, certaines futures mamans préfèrent vivre pleinement leur accouchement et ne pas bénéficier de la péridurale.

Toutes les femmes enceintes sont libres d’accoucher avec ou sans péridurale. Cette technique anesthésique consiste à soulager la douleur de la femme pendant l'accouchement.La péridurale est l’injection d’un produit anesthésique entre deux vertèbres lombaires  par l’intermédiaire d’un cathéter, un fin tuyau, qui permet d’en réinjecter si besoin. La péridurale est utilisée pour les accouchements par voie naturelle, mais également pour les césariennes.

La péridurale se décline en quatre versions principales:

• La péridurale minidosée: la plus connue. Les produits utilisés sont à la dose minimale efficace. En diminuant la concentration, les anesthésiques sont toujours actifs mais n’ont pas d’effet sur la motricité, ce qui permet de bouger sur la table de naissance.
• La péridurale autocontrôlée (PCEA) : les femmes s'administrent elles-mêmes les doses souhaitées en appuyant simplement sur un bouton. Ne vous inquiétez pas il y a des sécurités pour éviter tout risque de surdosage ;
• La péridurale déambulatoire : cette technique se développe de plus en plus. Elle permet à la future maman de continuer à marcher pendant le travail sans avoir besoin de rester allongée.
• La péridurale combinée: associe une rachianesthésie (injection de l’anesthésique plus profondément dans le liquide céphalorachidien) et une péridurale. Lorsque la dilatation du col est importante, la rachianesthésie permet de supprimer la douleur de l’accouchement dans les deux minutes, la péridurale prenant le relais.

Les avantages et inconvénients de la péridurale.

Péridurale : les inconvénients

• Un problème neurologique.
• Un risque d’allergie.
• Une malformation du dos.
• Un tatouage mal placé.
• Une possible infection.
• Un trouble de la coagulation.
• Elle peut provoquer des frissons et des tremblements.
• Il arrive que l'aiguille aille au-delà de l'espace péridural et provoque une fuite de liquide céphalorachidien. Cet incident reste rare mais provoque des maux de tête.
• La péridurale peut prolonger le travail, particulièrement au moment de la poussée.
• Il y a plus de risques d'avoir recours aux forceps ou aux ventouses pour faire sortir le bébé car la péridurale vous empêche parfois de pousser.

Péridurale : les avantages

• La péridurale ne fait pas souffrir.
• Les effets indésirables de la péridurale sont mineurs.
• Les complications de la péridurale sont rares.
• La péridurale n’empêche pas de ressentir les contractions.
• Vous pouvez reprendre confiance en vous et vous sentir active au cours du travail.
• Vous restez parfaitement consciente.
• La péridurale est prise en charge par la sécurité sociale.

Les conséquences de la péridurale pour votre bébé.

La péridurale ne change rien pour l'enfant. Dans le meilleur des cas, elle permet de raccourcir la durée du travail, grâce à la détente qu'elle procure ou parce qu'elle permet d'utiliser des produits qui augmentent les contractions utérines. Cependant, certaines études ont montré que la durée du travail pouvait être augmentée sous péridurale. D'autre part, elle rendrait plus fréquents les accouchements " aux instruments" (forceps, ventouses), en rendant la mère moins capable de pousser pendant l'expulsion. Enfin, il faut savoir que le bébé reçoit, forcément, une petite dose de produit anesthésique.

Au final le choix vous revient et peu importe votre décision, il faut absolument pas ressentir de culpabilité à demander une péridurale en cours de travail. Ce qui est important, c'est le vécu de votre accouchement et d'être en accord avec vous-même.

Et vous, Qu'avez-vous décidé? Dites moi tout en commentaires !

Rédaction: Le Quotidien de la femme enceinte

Image: karrastock.com

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Changement d'heure ! Comment préparer votre enfant à l'heure d'hiver?

A partir de ce dernier week-end d’octobre, il faudra reculer les aiguilles d’une heure.Un changement de rythme pas toujours facile à gérer avec les enfants . Pour éviter de perturber leurs nuits et vos journées, vous pouvez les préparer à ce changement, voici quelques conseils : 

Retardez l’heure progressivement : 
Pour que le passage à l’heure d’hiver se fasse progressivement et que votre enfant ne soit pas trop perturbé ou fatigué par ce changement d’heure, retardez l’heure du coucher de 15 minutes chaque jour avant le jour J. Au bout de 4 jours, il sera ainsi couché une heure plus tard sans même qu’il s’en rende compte. Et vous, vous aurez ainsi bon espoir qu’il ne se réveille pas aux aurores le dimanche matin.

Jouer avec la lumière.
Le matin s’il fait encore nuit dehors, allumez la lumière de sa chambre pour donner une impression de lever de soleil et vous pouvez aussi allumer la lumière dans le couloir . Le soir, pensez à atténuer la luminosité aussi bien dans sa chambre qu’à la salle de bain ça permet de donner à son corps le signal qu’il est temps d’aller au lit.

Maintenir votre rituel du coucher.
Vous avez l'habitude de lire une histoire le soir à votre enfant ou faire des câlin...ne changez rien, votre enfant s’endormira plus facilement si tout se déroule comme d’habitude. Son rythme est déjà perturbé, pas la peine d’en rajouter.

Dites-vous que de toutes les manières, il ne s’agit que d’un passage : en quelques jours, votre enfant se sera tout naturellement adapté à ces nouveaux horaires… alors armez-vous de patience et de douceur, tout va vite rentrer dans l’ordre !

Rédaction: Le Quotidien de la femme enceinte 

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Deux laits pour bébés vendus en France sont contaminés par des "substances toxiques".

L'ONG Foodwatch révèle avoir trouvé dans de laits pour bébés des huiles minérales toxiques, un dérivé de pétrole.Les tests ont été réalisés dans trois laboratoires certifiés sur 16 laits en poudre pour bébés achetés en France, en Allemagne et aux Pays-Bas. 

LUMINASTOCK/ISTOCK

Les produits concernés en France:

• le Nidal lait en poudre 1er âge, de 0 à 6 mois de la marque Nestlé.
• le Gallia Galliagest Croissance sans lactose, de 12 mois à 3 ans, de la marque Danone.

Les produits concernés en Allemagne et aux Pays:

• les produits Neolac, Hero Baby et Nutrilon.

Dans un communiqué, Foodwatch alerte sur « la présence d’huiles minérales dangereuses pour la santé dans des laits en poudre pour bébés vendus en France par Nestlé et Danone. » - Image d’illustration - @ AFP

Entre temps, rien n’a bougé, déplore Foodwatch. "Nous avions beaucoup communiqué avec Nestlé en 2015 sur ce sujet" et deux ans après, en 2017, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses) avait remis aux autorités un avis recommandant de traiter de cette question en priorité, comme le rappelle Foodwatch. "Mais à ce jour, ni la France ni l’Union européenne n’ont mis en place de législation garantissant la protection des consommateurs", déplore l'ONG.

Rédaction: Le Quotidien de la femme enceinte

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Pourquoi il vaut mieux installer bébé dans la chambre des parents?

Selon de nouvelles recommandations les parents devraient  partager leur chambre avec bébé durant les six premiers mois. Mais Il ne faut pas confondre cette recommandation qui conseille à faire dormir bébé à proximité de ses parents, dans la même pièce et pas dans le même lit.

Selon ces dernières recommandations, le bébé doit dormir jusqu'à l'âge de six mois dans un berceau à côté du lit des parents, sans peluches, oreiller ou tour de lit, dans une chambre sans tabac dont la température n'excède pas 20 degrés.


Dormir dans la même chambre présente de nombreux avantages à long terme pour un développement émotionnel, affectif, social et intellectuel équilibré de l’enfant :

• Meilleur suivi de l’enfant : La proximité avec l'enfant entraîne une plus grande vigilance de la mère.
• Moins de pleurs : Votre bébé a toujours besoin d’être entouré. En effet, à la naissance, votre enfant n’apprécie pas la solitude, il éprouve un grand besoin de contact physique. Rappelez-vous que votre bébé a été bercé en continu pendant votre grossesse. Vous devez être très proche de votre bébé pendant surtout ses premières semaines.
• Moins de risque de mort subite : Toutes les statistiques sur la mort subite tendent à montrer que la situation la plus sécuritaire les 5-6 premiers mois est l’enfant dans la chambre de ses parents, dans son propre lit.
• Un meilleur  sommeil du nouveau-né et de sa mère : Le confort de ne pas sortir du lit, surtout par temps froid, fait que la mère et le bébé se remettent presque immédiatement à dormir. En fait, la mère ne sait souvent pas exactement combien de fois elle s’est réveillée, car en réalité, elle ne s’est pas réveillée du tout.
• Augmentation de la quantité de lait: Les tétées fréquentes et rapprochées vont en quelques jours augmenter la sécrétion lactée.
• Plus grande interaction et meilleur lien mère – bébé : Votre bébé a besoin d’être collé contre vous car il a passé beaucoup de temps à l’intérieur de votre ventre, pendant lequel vous n’avez pas été séparés ne serait-ce qu’une minute. Maintenant, il a besoin de vous toucher, de sentir et d’entendre le battement de votre cœur, afin de se rappeler les sensations vécues quand il était dans le ventre de maman, là où il était totalement heureux.
• Moins d’angoisse de séparation : La proximité physique de la mère pendant les premières semaines rassure le nourrisson et contribue à lui faire mieux accepter la séparation ultérieure.

En conclusion, si la mère et le bébé veulent vraiment bien dormir, n'hésitez pas à choisir de dormir bébé dans la chambre parentale.




Rédaction: Le Quotidien de la femme enceinte.

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S'agit-il de fausses ou de vraies contractions?

Vous avez toujours cette crainte de ne pas reconnaître  une vraie contraction utérine, signe qui indique que vous allez bientôt accoucher, d’une autre plus banale et sans incidence! Deux types de contractions sont possibles durant la grossesse, les vraies et les fausses. Voici comment les distinguer.

Les fausses contractions (dites de Braxton Hicks) : 

Ce type de contraction est très fréquentes au cours de la grossesse, les contractions de Braxton Hicks sont purement physiologiques et elles peuvent être inconfortables sans être douloureuses. Elles n’ont d’ailleurs aucune influence sur la dilatation du col de l’utérus. Elles permettent néanmoins de bien positionner bébé à l’intérieur de sa petite poche de liquide amniotique !

Certaines femmes enceintes ressentent les contractions de Braxton-Hicks durant les 3 derniers mois de leur grossesse. D’autres ne les ressentent qu’au dernier mois ou à l’approche de l’accouchement.

Contrairement aux vraies contractions, ces dernières :

• Ne deviennent pas plus intenses;
• Ne deviennent pas de plus en plus rapprochées;
• Il n’y a aucun changement au col de l’utérus.
• Ne sont ni douloureuses, ni régulières. 
• Elles peuvent cependant entraîner une très légère gêne respiratoire. 
• Les réactions qu’elles provoquent sont physiologiques : (le ventre devient tout dur). 
• Peut durer 1 à 2 minutes. Lorsqu’elle se dissipe, (le ventre redevient souple). 
• Surviennent la plupart du temps en fin de journée, notamment lorsque la future maman est fatiguée ! Dès le 7ème mois, elles s’intensifient et peuvent devenir plus nombreuses : 10 à 15 par jour !

Solution : 

Prenez deux comprimés de Spasfon Lyoc , allongez-vous. Si les contractions ralentissent, durent moins de 30 secondes, puis disparaissent complètement, restez à la maison.

Bien que leur survenue soit normale au cours de la grossesse, il est recommandé d’être vigilante : si ces contractions devenaient douloureuses, régulières ou accompagnées de perte de sang, n’attendez pas pour consulter la sage-femme ! 

Les vraies contractions :

Ce sont des contractions qui amorcent un accouchement en provoquant la dilatation du col de l’utérus (1 cm par heure pour un premier accouchement). Elles annoncent le début de la phase de travail tant redoutée... le travail se déclenche naturellement et commence par  la dilatation du col de l’utérus qui  poussent le bébé vers le bas, elles le font descendre vers la sortie, tout simplement. Elles provoquent généralement la perte du bouchon muqueux et peuvent même être accompagnées de la rupture de la poche des eaux.

Les vraies contractions utérines ont des caractéristiques qui ne trompent pas :

La fréquence à laquelle les contractions apparaissent est régulière. (Au début, 30 minutes s’écoulent entre chaque contraction. Puis au fur et à mesure, l’écart de temps s’amoindrit : 15mn, puis 10mn, puis 5mn...) Plus le temps passe, plus les contractions sont rapprochées.

S’intensifient, durent plus longtemps et surviennent à des intervalles plus rapprochés.

Lorsque vous bougez et que vous adoptez une position verticale, l’intensité des contractions diminue.

Le col de l’utérus s’efface (il se raccourcit), puis se dilate (s’ouvre).

Solution

Restez détendue et sereine : ça permet d'apaiser les tensions musculaires et de diminuer  les douleurs liées au travail.

Appliquez les  exercices de respiration pour faciliter le travail et pour vous relaxez

Ne partez pas à la maternité trop tôt : vous pouvez téléphoner a  la sage-femme qui pourra ainsi vous donner des conseils  et vous informer du bon moment pour partir !comme ça vous éviter l’attente à la maternité en salle de préparation... qui peut durer plusieurs heures de contractions avant la dilatation complète du col de l’utérus.

 Relaxez-vous... Le stress entraîne la contraction des muscles et accentue les douleurs. Prenez plutôt un bain ! L’eau chaude favorise la dilatation du col et détend l’ensemble des muscles. (Si vous avez déjà perdu les eaux, oubliez l’idée du bain, vous n’y avez pas le droit, courrez à la maternité sans attendre !).

N'oubliez jamais qu'en tant que femme, vous avez le métabolisme et la physionomie nécessaires pour donner naissance à un bébé en bonne santé.Alors rassurez vous et rester calme et détendue !

Rédaction: Le Quotidien de la femme enceinte

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